La loi n°65-557 du 10 juillet 1965 régissant la copropriété organise la répartition des droits de propriété au sein d’un immeuble collectif. Mais cette loi organise en même temps la gestion de l’immeuble collectif : on trouvera alors le Syndicat des copropriétaires, le Syndic, le Conseil Syndical et l’Assemblée Générale.
Dans le droit de la copropriété « le Syndic » est la personne physique ou morale désignée par l’Assemblée Générale des copropriétaires dont la fonction consiste à assurer l’administration de l’immeuble dépendant de la copropriété.
Le Syndic de copropriété est le mandataire du Syndicat des copropriétaires.
Ces deux organes sont liés par un mandat.
Le Syndic est l’organe exécutif du Syndicat. Il dispose de pouvoirs propres. Il a le pouvoir d’administrer l’immeuble, de pourvoir à sa conservation et à son entretien. En cas d’urgence, il peut procéder à l’exécution des travaux nécessaires à la sauvegarde de l’immeuble (de sa propre initiative).
Le Syndic est un organe obligatoire dans toute copropriété. C’est le seul à pouvoir exécuter les décisions de l’Assemblée Générale.
Sa gestion est contrôlée par un « Conseil syndical » formé de copropriétaires élus par l’assemblée des copropriétaires.
Avant la mise en copropriété, le Promoteur ou le propriétaire anticipe la mise en copropriété et désigne le Syndic dans le règlement de copropriété (cette désignation faisant l’objet d’une ratification lors de la première assemblée générale). L’Assemblée Générale va aussi se prononcer sur les conditions d’exercice du syndic (elle va désigner ses fonctions, la durée, la date de prise d’effet). La durée du mandat de syndic est comprise entre 1 à 3 ans.
Les attributions du Syndic sont constituées de l’exécution des dispositions du règlement de copropriété et des délibérations de l’assemblée générale, de l’administration de l’immeuble, de la conservation de celui-ci, de sa garde et de son entretien, de l’établissement du budget prévisionnel et de la présentation des comptes du syndicat.
Il pourra voir sa responsabilité contractuelle envers le Syndicat mise en cause pour faute, par exemple, pour négligence dans la gestion courante ou dans la gestion financière. Il peut être aussi tenu d’une responsabilité délictuelle envers un copropriétaire en cas de faute (le copropriétaire devra agir en justice seul).
Sauf si l’urgence commande à ce que soit saisi le juge des référés, s’il y a lieu de prendre l’initiative d’une action judiciaire, le Syndic, qui représente la copropriété en demande comme en défense, doit se faire autoriser par l’assemblée des copropriétaires.
Tous les copropriétaires sont tenus de participer aux charges entraînées par les services collectifs et les éléments d’équipement communs, en fonction de l’utilité que ces services et éléments présentent à l’égard de chaque lot.
Chaque lot de copropriété comprend en effet des parties privatives et une quote-part de parties communes.
En fonction de chaque lot, on effectuera une répartition des charges, proportionnellement à l’utilité que cet élément ou service représente pour ce lot.
En copropriété, il existe deux sortes de charges :